Interview d’Alexandre MARTIN, ancien apprenant et aujourd’hui intervenant au DIIAGE

INTERVIEW Alexandre MARTIN
diiage : en quelques mots, quel est votre parcours ?
A.M. : Mon parcours dans l’informatique a commencé par un BTS SIO, au lycée Saint Bénigne. Je me suis assez naturellement orienté vers l’option développement d’applications et cela m’a amené jusqu’au DIIAGE. Mon diplôme en poche, j’ai souhaité explorer mes possibilités en rejoignant une ESN dans laquelle j’ai beaucoup appris. Aujourd’hui je travaille chez un éditeur de logiciel à Lyon.
diiage : vous êtes un intervenant professionnel au diiage, sur quel type de projets travaillez-vous avec les étudiants ?
A.M. : Je travaille avec les étudiants sur des projets un peu plus ludiques que ce qu’ils trouvent dans leurs entreprises. Cela passe par des jeux vidéo en réalité virtuelle, mais aussi des jeux plus classiques dans un navigateur web. Tout le monde aime jouer, et on apprend beaucoup plus vite en s’amusant.
diiage : quelle est votre méthode de travail ?
A.M. : Avant de commencer un projet, je m’assure de répertorier toutes les ressources dont les étudiants auront besoin. Mon sujet est clairement défini mais laisse toujours des possibilités de découvrir des technologies ou des concepts ne figurant pas dans le référentiel.
J’aime commencer mes projets par des workshops. Ces ateliers participatifs sont basés sur des sujets très simplistes, mais qui montrent tous les concepts qui seront à mettre en œuvre dans le projet. Nous nous réunissons ainsi avec les étudiants pendant quelques heures, et je développe en même temps qu’eux. Cela leur permet de voir ma réflexion et de comprendre ce que l’on fait.
diiage : selon vous, quels sont les avantages d’apprendre en faisant ?
A.M. : Une compétence doit impérativement être pratiquée pour être maitrisée. Pratiquer ce que l’on cherche à maitriser, c’est rencontrer des difficultés et les surmonter pour en sortir plus compétent.
diiage : le mot de la fin ?
A.M. : Vouloir apprendre, c’est peut-être la plus belle compétence que l’on puisse avoir.