Interview d’Aline, ancienne apprenante du DIIAGE
Récemment se tenaient au DIIAGE les soutenances de notre promotion de 2ème année (niveau bac +4). Une bonne occasion pour chacun de nous montrer ce qu’il a accompli professionnellement, mais également une bonne excuse pour inviter et revoir d’anciens diiagistes !
Parmi eux, voici Aline NOIROT. Dynamique et enjouée, elle a accepté de répondre à quelques questions sous le doux soleil de ce mois de juin. Un immense merci à elle pour ce bel échange.
DIIAGE : Aline, dites-nous quel a été votre parcours scolaire ?
Aline NOIROT : Je suis issue de la promotion 2000. A l’époque, j’avais décidé d’intégrer le DIIAGE après un BTS SIO au lycée Saint-Bénigne de Dijon. Les professeurs là-bas étant également enseignants au DIIAGE, c’était la suite logique pour mes études.
Ces professeurs m’ont fait aimer l’informatique : Michel GIRARD m’a fait aimer la programmation, Norbert EULRIET le réseau, Hervé GUINOT l’algorithmique !
Mon diplôme en poche, j’ai passé 2 ans dans une SSII parisienne avant de revenir à Dijon, chez Digibois… où je suis toujours après 19 ans ! Le cadre est agréable et je m’y plais… alors pourquoi changer ?
DIIAGE : Vous n’étiez pas revenue au DIIAGE depuis longtemps. Qu’est-ce que cela vous fait d’être ici aujourd’hui ?
AN : Ça fait bizarre ! Je me souviens de l’installation du DIIAGE dans les locaux du CUCDB ; nous avions aidé au déménagement depuis les anciens locaux de la Toison d’Or.
J’ai plein de bons souvenirs de ces deux ans de formation [NB : le DIIAGE préparait auparavant à un diplôme de niveau bac +4].
Ma promotion était relativement petite puisque nous étions une vingtaine. Il faut dire qu’il n’y avait pas encore de cursus en alternance ! C’est aujourd’hui une réelle valeur ajoutée pour le DIIAGE et pour les gens qui en bénéficient.
DIIAGE : Le DIIAGE s’est effectivement développé ces dernières années. Avec une troisième année pour atteindre le niveau bac +5, l’alternance et le mode projet, les profils des diiagistes ont également évolué. D’ailleurs, qu’avez-vous pensé des soutenances auxquelles vous avez assisté ?
AN : J’ai en effet vu des profils intéressants, de même que la manière de présenter leur expérience. Les discours étaient portés par des supports de présentation bien préparés, et certains n’ont pas hésité à utiliser l’espace et les outils qui étaient à leur disposition dans la salle, en l’occurrence le tableau blanc pour expliciter de manière efficace les idées qu’ils présentaient au jury.
DIIAGE : Outre l’emménagement dans les locaux où nous nous trouvons encore aujourd’hui, avez-vous d’autres anecdotes à partager ?
AN : C’était sympa, j’ai vécu plein de super moments au DIIAGE. Notamment des barbecues où la bonne ambiance était au rendez-vous, des sorties mémorables y compris avec certains professeurs qui doivent également s’en souvenir… mais avec le recul, au quotidien, on était trop sérieux !
DIIAGE : Les métiers de l’informatique sont à l’heure actuelle peu féminisés et les formations qui y conduisent aussi. Qu’en pensez-vous ?
AN : C’était déjà le cas à mon époque. Il y avait pas mal de femmes en BTS, mais elles le voyaient plutôt comme une sorte de « secrétariat ». La plupart ont abandonné en cours de formation et même totalement délaissé l’informatique, ce qui est regrettable. J’étais la seule « rescapée » en DIIAGE et je me trouvais bien au milieu des « mecs » ! Pas de réflexion ou autres, je me sentais leur égale ; et même plus, puisque j’étais dans le top de la classe !
Je trouve dommage que les femmes n’osent pas se lancer dans l’IT… Que ce soit en tant qu’ingénieur ou technicien, c’est un domaine passionnant où évoluer, toujours en perpétuel mouvement !
Les filles font aussi bien que les mecs donc je leur dis ceci : « lancez-vous et osez, vous ne le regretterez pas ! »
DIIAGE : Pour conclure votre témoignage, auriez-vous un conseil à donner aux diiagistes, et même à toute personne qui souhaite évoluer dans le monde de l’IT ?
AN : Mon conseil ? Regardez ce qu’il se passe autour de vous, autrement dit faites attention à ne pas avoir la tête dans le guidon. Pour progresser, il faut voir loin. Que vous souhaitiez devenir team leader, tech leader, chef de projet, ou changer d’entreprise quand cela vous chante, … soyez ouvert et montrez-le. Intéressez-vous aux gens et à ce qu’ils font.
Et j’ai même un autre conseil : soignez votre communication ! Même entre vous : échangez, partagez, parlez, … en face à face, sans écran !